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Taiji-Quan et Shaolin – Origines du Gardien des Cieux Jingang Daodui

4.7
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Nous nous attacherons dans le présent article à retracer l’un des liens connus entre le Taiji-Quan style Chen et le Kungfu de Shaolin, en nous appuyant sur l’origine du premier mouvement du TaijiQuan.

Nous y aborderons aussi les questions de traductions en français, celle de l’utilisation honorifique moderne du nom du mouvement avec les « Quatre Grands Jingang » et l’inflation récente de titres pompeux dans le monde du Taiji-Quan.

Pour replacer cet article dans son contexte plus général, rappelons que nous avions abordé dans notre précédent article Taiji-Quan style Chen – Essence de la pratique et Gongfu Jia (2) la place cruciale occupée à la fois par la Posture Préparatoire et par ce premier mouvement de l’enchaînement appelé Jingang Daodui « Le Gardien des Cieux pile le Mortier » – considéré comme la quintessence de la pratique dans le Tai-Chi Chen originel.

TaijiQuan-style-Chen-Yilu-Jingang-DaoduiNous y avions vu qu’ils permettaient, d’une part, le travail fondamental de la structure corporelle qu’il faut s’appliquer à retrouver dans tous les mouvements – celle permettant de développer à la fois le relâchement et l’enracinement – ainsi que, d’autre part, le travail des changements principaux de hanches et de mains.

De la même manière que dans la première partie de l’article TaijiQuan style Chen – Essence de la pratique et Gongfu Jia (1), nous l’avions synthétisé par le graphique ci-dessus.

Taiji-Quan style Chen et Shaolin – Origine du Premier Mouvement

Si l’origine des noms de certains mouvements du Taiji-Quan style Chen – ceux les plus descriptifs ou ceux directement dérivés de la Boxe mise au point par le général Qi Jiguang  – est claire et facilement traçable, celle du premier mouvement n’en fait pas partie et reste relativement obscure.

Pour en savoir plus sur le Général Qi Jiguang, voir l’article sur l’Histoire du Kungfu Wushu (Général Qi Jiguang)

Ce qui frappe en premier lieu est l’origine religieuse du nom « Le Gardien des Cieux pile le mortier » jingang daodui 金刚捣碓.

Taiji-Quan-style-Chen-Shaolin-Mao-culteJingang est en effet une divinité bouddhiste et c’est la raison pour laquelle, pendant les moments les plus durs du communisme chinois et de la révolution culturelle – afin d’éviter toute connotation religieuse – ce premier mouvement du Taiji-Quan style Chen fut alors renommé « Le Président Mao pile le Mortier ».

Il s’agissait d’éliminer les dévotions aux anciens cultes… et de les remplacer de facto par celle, unique, au dieu vivant de la religion séculière qu’était alors encore le communisme.

Quoi qu’il en soit, voilà la traduction de l’explication du nom du mouvement donnée par Chen Xin (i.e. Chen Pinsan) dans le premier livre consacré au Taiji-Quan originel :

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Taiji-Quan style Chen – Le « Gardien des Cieux pile le Mortier » (jingang daodui) par Chen Xin

« Le nom de cette posture, Jin-gang, se compose de deux caractères qui, pris ensemble, signifient littéralement « acier », mais qui, lorsqu’ils sont pris séparément, ont une connotation spirituelle. Le premier caractère, jin, a le sens de « fermeté » et « inflexible » et le second, gang, désigne l’essence jing.

En fait, quand on prononce les quatre caractères de la posture, jin gang dao dui, cela résonne comme un coup de canon et suggère une incantation sacrée. Le nom de la posture évoque également l’image d’un guerrier tenant un pilon magique dans la main, comme s’il était prêt à piler des grains dans un mortier : la main droite fermée en poing imite un lourd pilon et la main gauche, avec la paume tournée vers le haut, représente un mortier en forme de coupe.

Avec leurs qualités de fermeté et de lourdeur, les deux mains sont serrées ensemble comme une tasse qui protège la « région du coeur » 1, c’est-à-dire la partie centrale du corps. Voilà d’où vient le nom de cette posture ».

Pour voir les noms des mouvements du premier enchaînement du Taiji-Quan style Chen (yi lu des trois branches : Xiaojia, Laojia et Xinjia), la traduction en français avec les caractères chinois et le pinyin, ou les télécharger au format PDF : Noms des Mouvements du Taiji-Quan.

Sommaire Taiji-Quan Shaolin

Origine bouddhiste du 1er mouvement du Taiji-Quan style Chen

Jin Gang 金刚 est, à l’origine, le nom chinois d’une divinité guerrière bouddhiste appelée Vajrapani (représentation de Vajradhara du bouddhisme du Grand Véhicule mahayana).

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Taiji-Quan et Shaolin – Divinité Varjapani à l’époque Tang, 9ème siècle (Dunhuang)

Plus précisément, Jin Gang est le nom de l’objet rituel vajra, qui est la foudre (Vajrapani est alors proche de Zeus ou d’Héraclès) ou une masse d’arme de jet représentant la foudre. Le terme choisi en chinois, jin gang, pour rendre Vajra signifie littéralement « ferme comme le métal ».

Vajra est la « foudre » ou le « diamant », et pani est la « main ». Vajrapani signifie donc « La divinité qui a le Vajra en main ». Symboliquement, l’objet devient la divinité elle-même : Jingang est à la fois l’objet et la divinité possédant l’objet (l’on précise parfois « Divinité Jingang » jingangshen). Par extension, de la même manière que l’on reconnaît immédiatement un Saint chrétien à son auréole, est considérée divinité Jingang celle qui tient l’objet jinggang en main.

A l’origine, Vajrapani est supposé être l’un des trois premiers bodhisattva (êtres en voie de « sanctification » bouddhiste) qui auraient accompagné et protégé le Buddha (Siddhartha Gautama), puis deviendra une divinité mineure du Bouddhisme. Vjrapani, ou Jingang en chinois, a fini par être considéré comme une divinité guerrière protectrice du Buddha.

Lors de ma première traduction en 2002 des noms des 74 mouvements du premier enchaînement du Taiji-Quan style Chen de la Vieille Forme (laojia yilu) – d’ailleurs souvent reprise in extenso sur internet – j’avais traduit le nom Jin Gang par « Gardien des Cieux ». J’aurais pu garder le nom chinois Jingang, l’appeler directement de son nom indien d’origine, Vajrapani ou Vajradhara, ou encore traduire par « Divin guerrier protecteur de Bouddha » ou « Divin gardien de Bouddha ».

Mais il m’aurait alors fallu traduire le nom de l’ensemble du mouvement par « Le divin guerrier protecteur de Bouddha pile le mortier » qui, bien que plus proche de la traduction anglaise la plus courante « Buddha’s Warrior Attendant Pounds Mortar », aurait alors, à mon sens, été trop long. Les noms des divinités bouddhistes n’étant par ailleurs pas familiers à la plupart des gens, j’avais donc préféré rendre le nom de la divinité par « Gardien des Cieux » ou « Gardien Céleste ».

A propos de traduction anglaise des noms des mouvements du Taiji-Quan style Chen, il est d’ailleurs surprenant que Jingang soit parfois rendu par « arhat » qui est le nom de « saints » bouddhistes et taoïstes dont le nom chinois est luohan 罗汉.

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Taiji-Quan style Chen et Monastère de Shaolin

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Distance de Shaolin à Chenjiagou

Comme nous l’avions déjà souligné dans l’article sur l’histoire et l’origine du Taiji-Quan, commençons par rappeler la proximité géographique entre Chenjiagou, le lieu de création du Taijiquan, au nord du Fleuve Jaune, et le temple de Shaolin au Sud. L’un et l’autre ne sont séparés que d’une soixantaine de kilomètres.

Si l’origine bouddhiste du nom est incontestable, il est probable que le choix précis de cette divinité Jingang comme nom du premier mouvement du Taiji-Quan style Chen provienne directement du Monastère de Shaolin.

En effet, alors que les monastères bouddhistes chinois sont presque toujours placés sous la protection de la divinité Guan Gong 关公, les spécialistes de l’histoire du Kungfu du Monastère de Shaolin ont souligné que c’est étonnamment Vajrapani qui a été choisi comme gardien protecteur de ce monastère.

Une stèle du début du 16ème siècle indique que Vajrapani aurait protégé le Monastère de Shaolin lors de l’attaque des Turbans Rouges en 1351. La légende rapporte que lors de l’attaque des bandits, Vajrapani serait sorti de la cuisine armé d’un bâton2 et les aurait repoussés.

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Divinité Vajrapani (jingang) au Monastère de Shaolin

La stèle de Shaolin indique que, depuis lors, Vajrapani est devenu « le protecteur de la loi » et occupe le siège de « gardien spirituel du monastère ».

Alors que Vajrapani était jusqu’alors représenté à Shaolin tenant à la main le vajra indien classique, il commence à y être représenté avec un bâton à la main.

Or, avant que le Monastère de Shaolin devienne mondialement connu pour ses arts martiaux à mains nues, c’est précisément, sous la dynastie Ming, la pratique du bâton qui lui vaudra à l’origine sa réputation de moines combattants.

Lorsque l’on connaît la proximité géographique entre Chenjiagou, le lieu de création du Taiji-Quan, et le Monastère de Shaolin, le choix de la divinité Jingang pointe clairement vers une origine à Shaolin du nom du premier mouvement. Mais surtout, plusieurs enchaînements du Kungfu Shaolin, non seulement portent exactement le même nom, mais s’exécutent de manière extrêmement similaire à celle du Taiji-Quan style Chen.

Signalons enfin que, comme l’enseigne la tradition orale à Chenjiagou, ce premier mouvement est, dans la pratique, directement issu de la pratique militaire, en l’occurrence celle de fantassins, et de la pratique du sabre et du bouclier. On en retrouve l’application dans la pratique des deux formes ercenjia et sancengjia du Taiji-Quan style Chen originel (c.à.d. l’école appelée Xiaojia « Petite Forme »).

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Taiji-Quan et Shaolin – Le mouvement « Gardien des Cieux pile le Mortier » (jingang daodui) par un moine Shaolin

L’application originelle, telle qu’elle est transmise oralement dans la lignée du Taiji-Quan originel, pointerait donc plutôt vers des liens avec les enchaînements mis au point par le Général Qi Jiguang (cette application originelle  transmise à Chenjiagou et les descriptions de Qi Jiguang sont effectivement extrêmement proches).

Il est ainsi probable que certains moines de Shaolin, ayant été enrôlés dans l’armée de Qi Jiguang, aient appris cette technique de sabre lors de leur entraînement, puis, de retour au monastère, l’aient intégrée dans leurs enchaînements de kungfu à mains nues, et, au passage, l’aient renommée en utilisant le nom de la divinité protectrice du monastère Shaolin.

Or, l’on sait par ailleurs que, au milieu du 17ème siècle, Chen Wang Ting, le créateur du Taiji-Quan, s’est rendu au Monastère de Shaolin.

Le premier mouvement du Taiji-Quan style Chen serait donc, à l’origine, une technique de sabre enseignée dans l’armée du général Qi Jiguang, apprise par des moines de Shaolin qui l’auraient renommée et intégrée dans leurs enchaînements, puis transmise à Chen Wang Ting.

Afin d’éviter toute confusion, précisons que ce lien historique entre le Taiji-Quan de Chenjiagou et le Kungfu Shaolin n’implique en aucune manière que les moines du temple auraient été à l’origine de la création du Taiji-Quan. De fait, ce n’est que depuis peu – et principalement pour des raisons commerciales – qu’ils se sont mis à pratiquer le Taiji-Quan.

Ce n’est en effet qu’après l’ouverture de la Chine impulsée par Deng Xiaoping, et son mot d’ordre « enrichissez-vous », que les moines de Shaolin ont commencé à apprendre le Taiji-Quan. A la fin des années 1980, c’est Zhang Dongwu – officiellement disciple de Chen Zhenglei mais en réalité formé par Chen Xiaowang selon ce qu’il se dit à Chenjiagou – qui, marié à la fille du grand maître de Shaolin, Su Fa, commencera à former les moines de Shaolin au Taiji-Quan.

Exemple de « Taiji-Quan style Chen » pratiqué par un moine Shaolin

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Les « Quatre Grands Gardiens des Cieux » du Taiji-Quan style Chen

C’est le nom de ce premier mouvement qui sera symboliquement donné à titre honorifique par le gouvernement chinois à quatre pratiquants du Taiji-Quan style Chen de Chenjiagou quand le pouvoir chinois commencera à promouvoir le Taiji-Quan à l’international.  Les « Quatre Grands Jing Gang » (sì dà jing gang 四大金刚) sont : Chen Xiao Wang, Zhu Tian Cai, Chen Zheng Lei et Wang Xi An.

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Les « Quatre Jingang » dans les années 1980 (de gauche à droite : Chen Zhenglei, Chen Xiaowang, Wang Xi An, Zhu Tiancai)

Pour donner au titre encore plus de noblesse, certains en sont même venus à dire que l’expression dériverait d’une dénomination honorifique déjà accordée à des pratiquants de la génération précédente – celle de Wang Yan (le grand-père de Wang Chang Jiang).

Il s’agirait des quatre meilleurs disciples de Chen Yan Xi : Chen Fake 陈发科, Chen Baoqu 陈宝璩, Wang Ping 王平 et Wang Yan王雁.

Dans les faits, tout le monde sait à Chenjiagou que l’expression n’est que rétrospective et que ce n’est donc qu’une tradition réinventée. L’origine réelle de l’expression, telle qu’elle m’a été rapportée par plusieurs anciens de Chenjiagou, semble en effet bien plus prosaïque.

Dans les années 1980, le responsable du village, Zhang Wei Chen, lors d’une démonstration de Taiji-Quan au bourg voisin de Wenxian, aurait, sous forme de boutade, présenté les quatre démonstrateurs en disant : « Voilà nos quatre grands Jingang ! » (comme l’on aurait pu dire en France « nos quatre mousquetaires ») en parlant de Chen Xiao Wang, Zhu Tian Cai, Chen Zheng Lei et Wang Xi An.

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Les « Quatre Jingang » aujourd’hui (de gauche à droite : Chen Zhenglei, Chen Xiaowang, Wang Xi An, Zhu Tiancai)

L’expression aurait amusé et fait florès avant d’être reprise plus tard officiellement par le gouvernement local dans sa volonté de promotion du Taiji-Quan.

Il se dit d’ailleurs à Chenjiagou que le choix de ces quatre pratiquants n’est pas directement lié à la pratique mais à des raisons plus triviales.

Zhu Tian Cai, instituteur du village, aurait été choisi car il était l’un des seuls à ne pas uniquement parler le dialecte local – difficilement compréhensible par les autres Chinois – et que son mandarin, la langue commune appelée putonghua3, était bon et standard ; Wang Xi An, pour sa proximité avec le Parti Communiste Chinois et Chen Zhenglei, pour l’aspect esthétique de sa pratique des armes du Taiji.

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La profusion des titres dans le Taiji-Quan style Chen

Cet attrait pour les dénominations honorifiques poétiques et imagées s’exprime aujourd’hui aussi encore à Chenjiagou avec les pratiquants de Taiji-Quan style Chen de la dernière génération.

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Huit Immortels Taoïstes baxian

Sans oser aller jusqu’à s’attribuer le même titre que leurs aînés, pères ou maîtres encore en vie, certains d’entre eux se sont trouvé une nouvelle appellation et se font dorénavant appeler les « Huit Grands Rois Célestes » ba da tianwang 八大天王, comprenant, notamment, Wang Zhan Jun, le fils de Wang Xi An, et Chen Bing, le fils adoptif de Chen Xiao Xing.

Ce nouveau nom, par trop ronflant et amphigourique pour la culture occidentale, semble d’ailleurs être une création ad hoc mélangeant à la fois les Quatre Rois Célestes du bouddhisme, si da tianwang 四大天王, les gardiens des Quatre Orients, et les Huit Immortels, baxian 八仙, de la tradition taoïste.

A propos de ces Quatre Rois Célestes, notons en passant que la plus grande confusion règne parfois sur certains sites internet français parlant de Taiji-Quan qui, se basant sur ma traduction en français du nom du premier mouvement, mélangent allègrement la mythologie bouddhiste avec les noms bouddhistes donnés dans le petit monde du Taiji-Quan.

Ainsi, ces « Quatre Rois Célestes » (四天王 si tian wang) sont parfois amalgamés avec les divinités jingang (i.e. Varja). L’embrouillamini provient du fait que, dans la mythologie bouddhiste, les divinités appelées « Rois Célestes » – sont au nombre de quatre, et que les pratiquants de Taiji-Quan style Chen appelés du nom de divinités bouddhistes sont également quatre et, dans ma traduction, sont aussi « célestes ».

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Les Quatre Rois Célestes (tianwang), n’ayant rien à voir avec les Jingang (Vajrapani

Mais les Rois Célestes tianwang n’ont rien à voir avec les Gardiens des Cieux jingang. Si le terme de « céleste » est bien une traduction littérale du chinois pour les « Quatre Rois Célestes », dans le second cas, la traduction par gardiens « célestes » (i.e. « Gardien des Cieux ») n’était que la traduction libre que j’avais alors choisie pour rendre le mot Jingang.

Pour quelqu’un qui ne connaîtrait absolument rien à la culture chrétienne ni à son iconographie, cela reviendrait, par exemple, à amalgamer les « Apôtres » avec les « Anges » simplement parce que, d’une part, les deux commencent par la lettre A et que, d’autre part, un groupe de joueurs de football se serait fait connaître sous le nom métaphorique des « Douze Anges ».

Signalons pour finir que la plupart des titres dithyrambiques du Taiji-Quan sont des créations modernes n’ayant aucune assise traditionnelle ou historique. Ainsi, il y a peu encore, n’existait aucun titre de « Grand Maître » dashi, ni même de « Maître Héritier » ou « Maître Dépositaire » à Chenjiagou.

Ceux-ci ne sont que des habillages marketing de légitimation d’autorité. De manière symptomatique, plus attachée aux faits qu’aux louanges, à la pratique qu’aux apparences, la tradition du Taiji-Quan originel est extrêmement modeste dans ses appellations, et son plus grand représentant contemporain, Chen Boxiang, est généralement appelé par le simple nom affectueux de « Grand-Père » laoyezi 老爷子 par ses disciples ou les élèves de ceux-ci.

Pour se familiariser avec les styles de Taiji et les différentes branches du Taiji-Quan style Chen, se référer à l’article de synthèse : Taiji-Quan style Chen originel.

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Taij-Quan style Chen et Shaolin – Origine du Premier Mouvement

Origine bouddhiste du 1er mouvement du Taiji-Quan style Chen

Taiji-Quan style Chen et Monastère de Shaolin

Les « Quatre Grands Gardiens des Cieux » du Taiji-Quan style Chen

La profusion des titres dans le Taiji-Quan style Chen

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Notes de l’article Taiji-Quan style Chen et Shaolin

  1. Dans la pratique, comme d’ailleurs dans la représentation ci-contre qu’en donne Chen Xin, il ne s’agit pas de la région du coeur, mais de celle du dantian, en dessous du nombril.
  2. On pourrait à juste titre se demander ce qu’il faisait avec un bâton dans la cuisine.
  3. L’extrême standardisation de la langue française rend parfois difficile la compréhension de la très grande diversité des dialectes dans les nations qui n’ont pas connu de processus de centralisation et d’unification linguistique aussi important que la France (et à marche forcée à une époque où la république et l’école honnissaient la diversité). Plus proche de nous, le putonghua  représente assez fidèlement en Chine ce que le Hochdeutsch est en Allemagne

A propos Tai Chi Lyon

Disciple officiel de la lignée du Tai Chi Chuan originel de Chenjiagou (lieu de création du Tai Chi) sous le nom Pengju 鹏举, j'ai passé plusieurs années en Chine à me former et pratiquer avec Maître Zheng Xu Dong et pratique ces dernières années la Xiaojia avec des maîtres de Chenjiagou (disciples directs du célèbre Chen Kezhong).