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Tai Chi et Yangsheng (Nourrir la Vie), quels liens ?

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Quels sont les liens entre Tai Chi et Yangsheng ?

Nous nous étions déjà interrogé sur les liens supposés entre Tai Chi et Médecine Chinoise, nous aborderons ici de manière plus spécifique les liens entre Tai Chi et Yangsheng.

L’on entend et lit en effet souvent, lorsque l’on parle de Tai Chi et de médecine chinoise, que le Qi Gong et le Tai Chi feraient partie intégrante d’une branche de la médecine traditionnelle chinoise entièrement dédiée à la prévention des maladies appelée Yangsheng 养生 (« nourrir la vie »), c.à.d des méthodes de prévention et d’entretien de la vie.

Pour la pratique, voir nos Cours de Qi-Gong à la Croix-Rousse et l’Initiation au Qi-Gong à Lyon 4.

Tai Chi et Yangsheng –  L’objectif de « Longue Vie » des Taoïstes

Des origines jusqu’au milieu du 20ème siècle, les pratiques regroupées sous le terme générique de Yangsheng étaient essentiellement des pratiques avant tout liées à la sphère religieuse et présentes principalement dans les nombreuses sectes locales que connaissait la Chine traditionnelle.

Avant d’être intégrées récemment comme branche de la médecine chinoise par le pouvoir communiste, les pratiques désignées sous le nom de Yangsheng étaient de fait surtout des pratiques corporelles taoïstes dont l’objectif premier n’était pas prophylactique mais d’obtenir l’immortalité terrestre. 

La conception taoïste du Salut était en effet celle de la Longue Vie, 长生 Chang Sheng (ou Immortalité xian ).  Pour atteindre celle-ci, il fallait s’attacher à « nourrir son principe vital » (yang sheng), par des exercices corporels ou par des potions que l’on qualifierait aujourd’hui de magique (ou de perlinpinpin).

Liens entre Tai Chi et Yangsheng Médecine Traditionnelle Chinoise MTC Tai Chi Lyon Taichi Chuan Dans cette quête de l’immortalité, seuls les « saints » étaient réputés pouvoir un jour connaître cette source de jouvence intérieure et arriver à vivre plusieurs siècles. Pour les taoïstes, lorsque cet état extraordinaire était enfin atteint, les os étaient changés en or et la chair en jade.

Si l’on n’avait pas la chance d’être touché par la grâce, deux voies principales permettaient de devenir un « homme vrai » (un saint taoïste) : une voie externe, l’alchimie extérieure waidan 外丹, celle des élixirs d’immortalité qu’affectionneront et chercheront à se procurer de nombreux empereurs, et une voie interne, celle des techniques corporelles et mentales, celles de l’alchimie intérieure neidan 内丹.

Ces pratiques de l’alchimie intérieure taoïste –  regroupant des techniques allant de la méditation, la gymnastique, le contrôle de la respiration, les pratiques sexuelles ou d’extase, à la visualisation – peuvent être assez justement comparées à une forme de yoga chinois. Bien que ses pratiques soient plus ancienne, l’alchimie interne en tant que branche du taoïsme apparait tardivement puisqu’on n’en retrouve la mention sous ce nom seulement à partir des Tang. Constituée bien plus tardivement que l’alchimie externe, elle empruntera à cette dernière ses conceptions et son vocabulaire. 

Pendant que les chrétiens s’attachaient à suivre les principes moraux et pratiquer les bonnes actions qui devaient leur donner l’accès à un Paradis dans l’autre monde, les taoïstes s’évertuaient de leur côté à nourrir leur principe vital pour gagner l’immortalité dans ce monde. Il serait de fait plus juste d’appeler celle-ci « longévité » ou « perpétuité » en réservant le terme « immortalité » à une vie dans un au delà non soumis à l’écoulement du temps.

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Tai Chi et Yangsheng – La Longue Vie pour Tous enfin trouvée…

Est-il besoin d’ajouter, en guise de boutade, qu’une formule de Longue Vie a finalement bien été découverte, qu’elle n’est pas par vocation réservée à une petite élite politico-religieuse mais qu’elle a au contraire été diffusée au plus grand nombre. Cette formule de « Longue Vie pour Tous » se nomme  kangjunsu…. c.à.d. « antibiotiques ».

Ce sont en effet bien eux, entre autres progrès scientifiques importés de l’occident, qui ont effectivement permis d’augmenter l’espérance de vie moyenne de la population chinoise de plus de 30 ans en quelques décennies (passant de 40 ans environ en 1950 à plus de 75 ans actuellement).

Bien entendu cette augmentation moyenne de l’espérance de vie est avant tout à mettre au crédit de la réduction de la mortalité infantile et juvénile, mais il n’en reste pas moins que, dans certaines villes comme Shanghai, elle a quasiment doublé pour atteindre 80 ans. N’en déplaise aux aficionados du Daila Lama, c’est d’ailleurs le Tibet qui a connu la plus forte augmentation de l’espérance de vie en Chine depuis les années 1990.

Malgré les disparités régionales, ou encore les différence importantes entre villes et campagnes, et malgré même les millions de morts causés par la pollution extrême due à un développement économique exponentiel, les progrès en termes d’espérance de vie réalisés en Chine en un demi-siècle grâce à la médecine occidentale sont indéniables et, à l’échelle de l’histoire, proprement extra-ordinaires.

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Création de la branche Yangsheng dans le médecine chinoise

Comme nous l’avions déjà indiqué dans l’article lié aux Liens entre Tai Chi et médecine chinoise, le Tai Chi Chuan n’a historiquement jamais fait partie des techniques de Yangsheng. D’une part car le Tai Chi n’avait aucun lien avec la religion taoïste et d’autre part car sa sortie du village de Chenjiagou est récente. Or, il n’y avait alors aucune unité des pratiques populaires de la médecine chinoise, celle-ci n’advenant qu’avec sa standardisation par le pouvoir communiste dans la seconde moitié du 20ème siècle.

Ce rattachement artificiel du Tai Chi à la médecine chinoise, et aux techniques de Yangsheng, est même intervenu très tardivement puisque la tentative de rationalisation et d’uniformisation des pratiques médicales par le pouvoir communiste regroupera  d’abord sous le terme de Qi Gong (terme lui-même récent) l’ensemble des pratiques corporelles susceptibles d’y être rattachées. Jusqu’alors essentiellement religieuses et superstitieuses, ces dernières seront dorénavant présentées comme relevant purement du monde médical et comme des exercices de « prévention des maladies ».

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Yangsheng –  Quelle importance de la prévention dans la médecine traditionnelle chinoise ?

Liens entre Tai Chi et Yangsheng Medecine Traditionnelle Chinoise MTC Tai Chi Lyon Taichi Chuan - 3Il est également souvent affirmé – et immanquablement dans toutes les écoles de médecine chinoise occidentales et les médias new-age – que la branche Yangsheng, celle dorénavant présentée  comme celle de l’entretien de la vie et la prévention des maladie, serait la branche la plus importante de la médecine chinoise. Cette dernière viserait en effet d’abord à prévenir l’apparition des maladies.

Le message implicite est de prouver la supériorité de la médecine chinoise, qui serait avant tout préventive, alors que la médecine occidentale se contenterait d’attendre que la maladie apparaisse pour commencer à la traiter. Pour enfoncer le clou, il est alors de bon ton d’ajouter le proverbe chinois en quatre caractères (chengyu) indiquant « qu’il ne faut pas attendre d’être assoiffé pour creuser un puits » (临渴掘井 lin ku jue jin).

Pour justifier l’assertion de la visée avant tout préventive de la médecine chinoise, l’on donne généralement ensuite la preuve ultime de la prépondérance de la prévention dans la médecine chinoise suivante non plus par un proverbe mais par un « fait »  : « le médecin chinois arrêtait d’être payé lorsque son patient tombait malade » (ou la formule inverse : « le médecin chinois n’était payé que lorsque son patient était en bonne santé et ne tombait pas malade »).

Cette affirmation, que l’on entendait déjà dans la bouche des adeptes de la Chine imaginaire à la fin du 19ème siècle, est en réalité totalement fausse et participe d’une idéalisation forcenée de ce qu’était la « Chine traditionnelle ».

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Yangsheng et réalité de la pratique médicale traditionnelle

En dehors des raisons idéologiques, cette vision onirique de la médecine chinoise est également basée sur une mauvaises compréhension de la pratique médicale en Chine pré-moderne et une ignorance des différence culturelles.  

Il n’y avait en effet autrefois généralement pas de séparation entre les fonctions de « médecin » et de « pharmacien » en Chine et le praticien de médecine chinoise était à la fois celui qui posait le diagnostic et celui qui préparait et vendait ses formules de pharmacopée (formules parfois familiales, ou simplement des formules classiques modifiées ou non). 

Medecin Chinois Pharmacopee rue Chine 19eme siecle MTC Yangsheng et Taichi
Médecin de rue vendant ses préparations

De fait, le service (c.à.d. la consultation et le diagnostic) était effectivement « gratuit » puisque les praticiens gagnaient leur vie en vendant leurs préparations.

Mais il était entendu à la fois par le patient et le praticien que ce dernier se rémunérerait lorsqu’il vendrait ses décoctions, baumes ou onguents. S’il arrivait parfois que le patient refuse de prendre la prescription indiquée, le praticien avait alors effectivement « travaillé pour rien » en effectuant la consultation et posant un diagnostic, mais il n’avait pas pour autant soigné gratuitement le patient (puisqu’au final il s’était contenté avec son « service avant-vente » de poser le diagnostic et de faire une prescription). 

Quand le coût de la préparation était trop important, il arrivait fréquemment que le patient n’ait alors d’autre choix que de renoncer à se soigner. Comme dans toute les sociétés traditionnelles, c’était d’ailleurs souvent en Chine les femmes qui en faisaient les frais les premières (et étaient les plus rarement soignées). Les médecins chinois tendant souvent à multiplier les ingrédients pour augmenter le prix de la formule, quand ils ne renonçaient pas entièrement aux soins, le malade et la famille décidaient parfois eux-mêmes de modifier la formule proposée par le médecin pour en réduire le nombre et le prix.
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Talisman calligraphié pour lutter  contre l’asthme

Ce qui a par ailleurs également pu laisser aux observateurs étrangers que les médecins chinois n’étaient pas payé lorsqu’il soignait un patient est que, dans les classes supérieures chinoises, il était courant d’avoir un médecin attitré qui n’était pas payé à l’acte mais intervenait quand besoin était. L’absence apparente de transaction financière visible pour l’observateur de passage a conduit certains à supposer que le médecine n’était pas payé.

Rappelons aussi que  l’extrême pauvreté a été la règle dans toute l’histoire de la Chine pour l’immense majorité de la population, et que l’on ne consultait donc un médecin que lorsqu’il le fallait vraiment. Si l’on n’avait pas commencé par cela, on se tournait alors vers les moines Bouddhiste ou Taoïstes pour une incantation permettant de chasser le mal ou même encore vers un semi-lettré qui se chargeait de calligraphier un talisman écrit propre à repousser le mal causé par des esprits malfaisants.

La population croyait autant aux capacités des prêtes taoïstes et des bonzes bouddhistes à les soigner qu’en celles de la plupart des médecins qu’elle considérait comme des imposteurs en puissance. Les premiers avaient au moins l’avantage de ne pas risquer de les tuer par une formule malencontreuse.

Comme le rapportait le Docteur Matignon au début du 20ème siècle :

« nous avons, en général, recours aux lumières d’un médecin, confiants que nous sommes en son art. Les Chinois procèdent différemment, et ceci, parce que, peut-être, ils doutent, à bon droit, de la capacité de leurs Esculapes, mais aussi, parce que la traditionnelle superstition veut qu’on fasse autrement. Un médecin peut être utile pour un bobo, mais quand la situation empire, que le cas prend une tournure désespérée, à quoi bon recourir aux procédés naturels ! Le surnaturel est là, tout-puissant, efficace. »

Pour plus d’information sur la place des superstitions en Chine au début du 20ème siècle, voir notamment le livre de Matignon La Chine Hermétique.

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Yangsheng – L’hygiène dans la Chine traditionnelle

Il suffira enfin de se reporter aux innombrables témoignages attestant du manque total d’hygiène en Chine pré-moderne (et parfois, bien que les moeurs évoluent rapidement, pas uniquement pré-moderne) pour comprendre que la prévention, si elle avait réellement existé en dehors des esprits romantiques, aurait nécessairement commencé par là. Certains observateurs estimaient déjà au 19ème siècle que si la Chine semblait ignorer les règles élémentaires de l’hygiène, le Japon était (déjà) à l’inverse le pays le plus propre au monde.

Refugie Chinois Chine 1901 Arthur Smith
Pauvreté extrême en Chine (1901)

Dès lors que l’on veut bien faire l’effort de sortir de ce rousseauisme appliqué à la Chine (qui serait d’ailleurs en l’occurence plutôt une forme de voltairisme) pour revenir aux réalités, l’on s’aperçoit que non seulement le « médecin traditionnel chinois » n’était pas un apôtre de l’altruisme prêt à se sacrifier pour que son patient reste en bonne santé mais qu’à l’inverse la profession était fréquemment vue comme celle de charlatans et de bonimenteurs prêts à tout pour vendre leurs produits.

Fréquemment autodidactes et ayant jusqu’alors exercé plusieurs petits métiers pour survivre, formés à l’aide de vieux livres, les médecins de la chine pré-modernes étaient de fait source de toute les suspicions. 

Dans les campagnes, c.à.d. dans la quasi totalité du pays, nombre d’entre eux étaient des marchands ambulants qui auraient été bien en peine de suivre leur patient (i.e. leur client) plus longtemps que la journée de présence dans le village ou le bourg où il s’arrêtaient et donc a fortiori encore moins de se préoccuper de leur fournir des conseil prophylactiques. Agir ainsi aurait de surcroît été signer leur propre arrêt de mort et, avec des patients potentiel tous en bonne santé, aurait été synonyme  de famine assurée. 

On est malheureusement bien loin de l’image bucolique véhiculée par les idolâtres d’une médecine traditionnelle chinoise largement fantasmée (celle que propage les écoles de médecine chinoise et que reprennent souvent certains médias). La réalité de la médecine chinoise traditionnelle était même totalement en opposition avec cette féérie dans laquelle un altruiste médecin de village à la tradition familiale antédiluvienne allait jusqu’à suivre des familles entières sur plusieurs générations afin de pouvoir reconnaître ce qui pouvait éventuellement, dans une maladie, relever de pathologies héréditaires (i.e. ce qui relevait du 先天 xian tian « avant le Ciel », de l’inné).

Il suffit enfin de connaître un tout petit peu la Chine moderne et d’avoir lu les nombreux témoignages sur ce qu’était la vie réelle dans la Chine des siècles passés, pour savoir qu’il n’y a jamais rien eu de gratuit en Chine. Pas plus hier qu’aujourd’hui. 

Notons également que le Tai Chi Chuan fait partie des éléments de prévention au même titre que n’importe quelle pratique d’hygiène de vie (alimentation équilibrée, activité physique régulière, marche à pied, équilibre repos-activité,…) mais qu’il ne peut en aucun cas en être détaché ni présenté comme une panacée.

En l’occurence, même si les choses évoluent petit à petit ces dernières années sous l’effet d’une politique plus volontariste du gouvernement, on ne peut que constater qu’aujourd’hui encore une grande partie des maîtres de Tai Chi Chuan en Chine sont, comme beaucoup d’hommes chinois, de gros fumeurs et bon buveurs de baijiu (« alcool blanc » chinois). Notons au passage que le baijiu  白酒 n’a rien à voir avec les « sake » servis dans les restaurants « chinois » en occident et, issue d’une simple distillation de céréales diverses (variant selon les région), est au contraire très fortement titré en alcool (de 40° à 65°).

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Pour pratiquer le Tai Chi à Lyon

Pour des informations sur les cours de Tai Chi style Chen à Lyon (Croix-Rousse, Gerland, Lyon 1er, Lyon 4ème, Lyon 7ème, Lyon 8ème) proposés depuis plus de 15 ans par Chuan Tong International : Cours et Stages de Tai Chi style Chen à Lyon.

Pour en savoir plus sur l’enseignant sur le site de Chuan Tong : L’enseignant

Apprendre et Enseigner le Tai Chi style Chen

Pour en savoir plus sur les étapes de l’apprentissage et la méthodologie d’enseignement du Tai-Chi style Chen, voir la série d’articles dédiés et notamment :

Tai Chi et Yangsheng sur internet

Conférence de Catherine Despeux sur les Origines et les Fondements Théoriques de la Médecine Traditionnelle Chinoise

Pour une vision romancée de la médecine chinoise, le documentaire ARTE : Qi, sur les traces de la médecine chinoise

Le livre (trad. en anglais) de Chen Xin (Chen Pinsan) en lecture en ligne  : Le Livre illustré du Tai Chi Chuan style Chen (Chen Shi Taiji quan Tushuo)

Sur les origines de l’alchimie intérieure : Inner Alchemy: Notes on the Origin and Use of the Term neidan.

Sommaire article Tai Chi et Yangsheng

Tai Chi et Yangsheng – La longue vie des taoïstes 

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Création de la branche Yangsheng de la médecine traditionnelle chinoise 

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Réalité de la pratique médicale chinoise traditionnelle 

L’hygiène dans la Chine traditionnelle 

A propos Tai Chi Lyon

Disciple officiel de la lignée du Tai Chi Chuan originel de Chenjiagou (lieu de création du Tai Chi) sous le nom Pengju 鹏举, j'ai passé plusieurs années en Chine à me former et pratiquer avec Maître Zheng Xu Dong et pratique ces dernières années la Xiaojia avec des maîtres de Chenjiagou (disciples directs du célèbre Chen Kezhong).